eternels jeux de dupes : la Russie, une fois de plus, finit par se rallier au couple SarkO-bama !!!
La Russie s’est, lors du sommet du G8 à Deauville, ralliée aux pays de l’Otan pour réclamer le départ du président Kadhafi. Entre-temps on redoute une déstabilisation de la région du Sahel.
Le conflit en Libye a connu hier vendredi un développement politique majeur, avec la décision de la Russie de lâcher Mouammar Kadhafi, et pourrait entrer dans «une nouvelle phase» militaire avec le déploiement d’hélicoptères d’attaque britanniques au côté des français.
Sur le terrain, le régime libyen ne semblait pourtant prêt à aucune concession, a fait savoir l’AFP. L’Otan l’a accusé d’avoir posé «un champ de mines» autour de Misrata, une ville que Kadhafi cherche à reprendre.
Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire de la rébellion à Benghazi (est), a affirmé que les forces de Kadhafi avaient posé les mines juste avant de partir «quand elles ont senti qu’elles perdaient», mi-mai.
L’objectif des forces de Kadhafi est «d’empêcher la population de circuler» et de «reprendre la ville», a déclaré le commandant en chef de l’opération de l’Alliance atlantique, le général Charles Bouchard.
Mais vendredi, c’est loin du front que le sort de Mouammar Kadhafi a été débattu et que le conflit a peut-être pris un tour nouveau.
A Deauville (nord-ouest de la France), où se tenait un sommet du G8, le dirigeant libyen a perdu un allié de poids, la Russie de Dmitri Medvedev qui s’est alignée sur la position des Occidentaux pour réclamer son départ.
DESTABILISATION REGIONALE
«Le monde ne le (Mouammar Kadhafi) considère plus comme le leader libyen», a déclaré le président russe.
Moscou acceptait de signer une déclaration finale du G8 affirmant que Kadhafi avait «perdu toute légitimité». «Il n’a pas d’avenir dans une Libye libre et démocratique. Il doit partir.»
Le président russe Dmitri Medvedev a, par ailleurs, confirmé avoir offert à ses partenaires du G8 sa «médiation» dans le conflit libyen et annoncé l’envoi immédiat d’un émissaire à Benghazi, fief de la rébellion libyenne.
En dépit de cette mobilisation contre Mouammar Kadhafi, les pays du Sahel craignent la déstabilisation régionale.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a, selon l’AFP, dit sa crainte que la Libye se «somalise» et ne «déstabilise» toute la région du Sahel, à la veille de son arrivée à Deauville (nord-ouest) et prévenu qu’il porterait ce débat vendredi au G8. Cette crainte est légitime parce que le guide libyen va, certes partir, mais il vendra sa tête très cher.
PEK
Le conflit en Libye a connu hier vendredi un développement politique majeur, avec la décision de la Russie de lâcher Mouammar Kadhafi, et pourrait entrer dans «une nouvelle phase» militaire avec le déploiement d’hélicoptères d’attaque britanniques au côté des français.
Sur le terrain, le régime libyen ne semblait pourtant prêt à aucune concession, a fait savoir l’AFP. L’Otan l’a accusé d’avoir posé «un champ de mines» autour de Misrata, une ville que Kadhafi cherche à reprendre.
Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire de la rébellion à Benghazi (est), a affirmé que les forces de Kadhafi avaient posé les mines juste avant de partir «quand elles ont senti qu’elles perdaient», mi-mai.
L’objectif des forces de Kadhafi est «d’empêcher la population de circuler» et de «reprendre la ville», a déclaré le commandant en chef de l’opération de l’Alliance atlantique, le général Charles Bouchard.
Mais vendredi, c’est loin du front que le sort de Mouammar Kadhafi a été débattu et que le conflit a peut-être pris un tour nouveau.
A Deauville (nord-ouest de la France), où se tenait un sommet du G8, le dirigeant libyen a perdu un allié de poids, la Russie de Dmitri Medvedev qui s’est alignée sur la position des Occidentaux pour réclamer son départ.
DESTABILISATION REGIONALE
«Le monde ne le (Mouammar Kadhafi) considère plus comme le leader libyen», a déclaré le président russe.
Moscou acceptait de signer une déclaration finale du G8 affirmant que Kadhafi avait «perdu toute légitimité». «Il n’a pas d’avenir dans une Libye libre et démocratique. Il doit partir.»
Le président russe Dmitri Medvedev a, par ailleurs, confirmé avoir offert à ses partenaires du G8 sa «médiation» dans le conflit libyen et annoncé l’envoi immédiat d’un émissaire à Benghazi, fief de la rébellion libyenne.
En dépit de cette mobilisation contre Mouammar Kadhafi, les pays du Sahel craignent la déstabilisation régionale.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a, selon l’AFP, dit sa crainte que la Libye se «somalise» et ne «déstabilise» toute la région du Sahel, à la veille de son arrivée à Deauville (nord-ouest) et prévenu qu’il porterait ce débat vendredi au G8. Cette crainte est légitime parce que le guide libyen va, certes partir, mais il vendra sa tête très cher.
PEK
Sarkozy et Obama déterminés à "finir le travail" en Libye
Les présidents français et américain ont eu un entretien privé en marge du G8 à Deauville.
Les États-Unis et la France sont déterminés à "finir le travail" en Libye et à obtenir le départ du pouvoir de Muammar Kadhafi, ont déclaré vendredi à Deauville Barack Obama et Nicolas Sarkozy. Les présidents américain et français, qui ont eu un entretien bilatéral en marge du sommet du G8, sont aussi convenus de coordonner leurs efforts pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, aujourd'hui en panne. La France et les États-Unis mènent avec le Royaume-Uni la coalition internationale qui soutient les insurgés libyens par des frappes aériennes contre les forces de Muammar Kadhafi. Nicolas Sarkozy, jeudi, Barack Obama, vendredi, ont estimé que la situation progressait en faveur de l'opposition libyenne. Mais "nous sommes convenus que la réalisation du mandat de l'ONU portant sur la protection des civils libyens ne pourra pas être accomplie tant que Kadhafi dirige ses forces (...) contre les populations civiles sans protection", a ajouté le président américain. "Nous sommes déterminés à finir ce travail."
Le président français a pour sa part réaffirmé, lors de cette apparition conjointe devant la presse, que Muammar Kadhafi devait quitter le pouvoir qu'il occupe depuis 1969 et que les Libyens avaient droit à "un avenir démocratique". Dans sa déclaration finale, le sommet du G8 déclare que le dirigeant libyen n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique et doit partir. Barack Obama a par ailleurs dit être convenu avec Nicolas Sarkozy que les "printemps arabes" rendaient plus urgente encore la poursuite de la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens. "Nous sommes convenus de lancer une coordination étroite pour faire en sorte que les parties puissent se réunir autour de la table des négociations, afin de créer un État palestinien souverain et un État israélien en sécurité qui vivent côte à côte", a ajouté le président américain.
À un an de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy, qui sera selon toute vraisemblance candidat à sa propre succession, n'a pu qu'apprécier les compliments de Barack Obama à son égard, face aux caméras de télévision du monde entier. "Je souhaite remercier le président Sarkozy pour le leadership dont il a fait preuve sur la scène internationale au cours des dernières années", a dit le président américain. "La France est notre plus ancien allié et continue d'être un de nos alliés les plus proches."
Les États-Unis et la France sont déterminés à "finir le travail" en Libye et à obtenir le départ du pouvoir de Muammar Kadhafi, ont déclaré vendredi à Deauville Barack Obama et Nicolas Sarkozy. Les présidents américain et français, qui ont eu un entretien bilatéral en marge du sommet du G8, sont aussi convenus de coordonner leurs efforts pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, aujourd'hui en panne. La France et les États-Unis mènent avec le Royaume-Uni la coalition internationale qui soutient les insurgés libyens par des frappes aériennes contre les forces de Muammar Kadhafi. Nicolas Sarkozy, jeudi, Barack Obama, vendredi, ont estimé que la situation progressait en faveur de l'opposition libyenne. Mais "nous sommes convenus que la réalisation du mandat de l'ONU portant sur la protection des civils libyens ne pourra pas être accomplie tant que Kadhafi dirige ses forces (...) contre les populations civiles sans protection", a ajouté le président américain. "Nous sommes déterminés à finir ce travail."
Le président français a pour sa part réaffirmé, lors de cette apparition conjointe devant la presse, que Muammar Kadhafi devait quitter le pouvoir qu'il occupe depuis 1969 et que les Libyens avaient droit à "un avenir démocratique". Dans sa déclaration finale, le sommet du G8 déclare que le dirigeant libyen n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique et doit partir. Barack Obama a par ailleurs dit être convenu avec Nicolas Sarkozy que les "printemps arabes" rendaient plus urgente encore la poursuite de la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens. "Nous sommes convenus de lancer une coordination étroite pour faire en sorte que les parties puissent se réunir autour de la table des négociations, afin de créer un État palestinien souverain et un État israélien en sécurité qui vivent côte à côte", a ajouté le président américain.
À un an de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy, qui sera selon toute vraisemblance candidat à sa propre succession, n'a pu qu'apprécier les compliments de Barack Obama à son égard, face aux caméras de télévision du monde entier. "Je souhaite remercier le président Sarkozy pour le leadership dont il a fait preuve sur la scène internationale au cours des dernières années", a dit le président américain. "La France est notre plus ancien allié et continue d'être un de nos alliés les plus proches."