Jeudi 19 mai
Gbagbo dictateur??? mille fois "NON" !!!
une contribution de Gorgui Dieng
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Sénégal.
La situation que vit actuellement le Président Gbagbo n’est peut-être pas confortable. Lâche, inconsciente de sa mission de défense de l’intégrité territoriale, son Armée qui a un effectif supérieur à celui des Rebelles et un armement plus conséquent, s’est effondrée. Ses généraux qui ont cédé à la peur, à l’intimidation et aux bombardements de Sarkozy, doivent savoir qu’ils sont des traîtres à la Nation Ivoirienne. Ils ont choisi de vivre dans le déshonneur ! Ils ont choisi de laisser tomber leur peuple ! Un soldat qui choisit la vie à la place du sacrifice pour l’honneur de sa Nation, n’en est pas un !
Beaucoup d’Africains qui se sont opposés à la mainmise de l’Europe colonialiste sur l’Afrique pendant la conquête coloniale comme Lat-Dior, le héros anticolonialistes sénégalais, savaient qu’ils allaient y laisser leur vie !
Mais cette certitude ne les avait pas retenus face au devoir envers leur peuple. Et l’Histoire retiendra que ce sont les civils avec à leur tête le Président ivoirien qui ont défendu la République avec dignité jusqu’au bout face à la France qui ne défend que ses propres intérêts.
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Sénégal.
La situation que vit actuellement le Président Gbagbo n’est peut-être pas confortable. Lâche, inconsciente de sa mission de défense de l’intégrité territoriale, son Armée qui a un effectif supérieur à celui des Rebelles et un armement plus conséquent, s’est effondrée. Ses généraux qui ont cédé à la peur, à l’intimidation et aux bombardements de Sarkozy, doivent savoir qu’ils sont des traîtres à la Nation Ivoirienne. Ils ont choisi de vivre dans le déshonneur ! Ils ont choisi de laisser tomber leur peuple ! Un soldat qui choisit la vie à la place du sacrifice pour l’honneur de sa Nation, n’en est pas un !
Beaucoup d’Africains qui se sont opposés à la mainmise de l’Europe colonialiste sur l’Afrique pendant la conquête coloniale comme Lat-Dior, le héros anticolonialistes sénégalais, savaient qu’ils allaient y laisser leur vie !
Mais cette certitude ne les avait pas retenus face au devoir envers leur peuple. Et l’Histoire retiendra que ce sont les civils avec à leur tête le Président ivoirien qui ont défendu la République avec dignité jusqu’au bout face à la France qui ne défend que ses propres intérêts.
Il faut admettre que l’Onu, les Etats Unis, l’Union Européenne, la
CEDEAO, l’Union Africaine, ont été tous ‘travaillés’ au corps et roulés
dans la farine de blé par Sarkozy qui a ses objectifs en Côte d’Ivoire
et a déployé tout l’arsenal diplomatique et psychologique qui sied
pour les atteindre. D’abord, punir Gbagbo, le récalcitrant, dont les
soldats ont osé bombarder la base Française de Bouaké en 2004 et tué
neuf précieuses vies françaises ; ensuite mettre à la place de ce
dernier un obligé, son ami Ouattara, pour renforcer la Françafrique qui
commençait à battre de l’aile avec la décision de Dakar de fermer les
bases françaises au Sénégal. Le troisième objectif de Sarkozy est donc
de reconquérir le pré-carré français en Afrique et lancer un message
fort aux dirigeants africains qui, comme l’autre, pensent qu’ils
dirigent des Etats indépendants…
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Pour discréditer et détruire Gbagbo, Sarkozy l’a savamment présenté – aidé en cela par la presse occidentale – comme un dictateur qui a perdu des élections et qui refuse de céder le pouvoir au vainqueur. Il sait que c’est une marchandise qui se vend bien en Afrique à l’heure où la soif de démocratie est grande et le rejet des dictateurs vivace sur le Continent. C’est cela d’ailleurs qui explique le fait que dans leur grande majorité les Africains peu avisés ont avalé la pilule sans chercher à savoir les motivations profondes de la démarche de Sarkozy et de ses valets en Afrique.
Gbagbo peut avoir tous les défauts du monde ; il a sans nul doute commis des erreurs en tant qu’homme politique, mais ce n’est pas un dictateur ! Il a apporté à la Côte d’Ivoire, dans le domaine des conquêtes démocratiques et sociales, beaucoup plus que ses adversaires d’aujourd’hui, Ouattara et Bédié, qui l’avaient combattu aux côtés de Houphouët quand il se battait contre les mesures d’ajustement structurel et le système de parti unique de fait. Et les FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ou mieux ‘Forces de Répression des Citoyens Ivoiriens’) de Ouattara ont massacré plus d’Ivoiriens en un seul jour (à Duékoué le 28 mars 2011) que les FDS de Gbagbo en 11 ans ! Source : Gorgui Dieng |
Mardi 6 Mai
je dis "BRAVO" !!!
Un étudiant de 26 ans d’origine camerounaise répondra de ses actes devant la justice française. Motif : Il a laissé un message sur le compte facebook d’Alain Juppé, ministre des affaires étrangères. Cette ingérence à Abidjan est intolérable ! Après ça, faudrait pas s’étonner qu’il y ait des attentats en France ! C’est en substance ce commentaire, qui a déclenché, début avril, à Paris, une enquête judiciaire au plus haut niveau et concrétisée cette semaine à Montpellier.
Saisie par le parquet de Paris pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste", la brigade criminelle a aussitôt mobilisé ses experts informatiques, afin d’identifier l’auteur de ces menaces virtuelles à peine voilées. Car la période était sensible : les propos visaient l’intervention des troupes françaises, agissant sous mandat de l’Onu en Côte d’Ivoire, afin de capturer Laurent Gbagbo et d’établir au pouvoir le président élu Alassane Ouattara. Dans les semaines suivantes, le contexte international n’a fait que continuer à exposer le ministre des Affaires étrangères avec l’intervention militaire française en Libye et l’attentat tuant des Français à Marrakech.
Mercredi, au lendemain de l’annonce de la mort de ben Laden, des policiers de la section anti-terroriste (SAT) de la brigade criminelle, arrivés depuis peu à Montpellier, passent donc à l’action, assistés de la PJ de Montpellier. À l’aube, ils investissent le domicile d’un couple, qui est placé en garde à vue. Car c’est depuis leur ordinateur qu’a été posté le commentaire litigieux.Très vite, la jeune femme est mise hors de cause, tandis que son compagnon passe aux aveux. Âgé de 26 ans et originaire du Cameroun, cet étudiant reconnaît être l’auteur des propos controversés. "Il dit avoir agi sur un coup de colère", précise une source proche du dossier.
Saisie par le parquet de Paris pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste", la brigade criminelle a aussitôt mobilisé ses experts informatiques, afin d’identifier l’auteur de ces menaces virtuelles à peine voilées. Car la période était sensible : les propos visaient l’intervention des troupes françaises, agissant sous mandat de l’Onu en Côte d’Ivoire, afin de capturer Laurent Gbagbo et d’établir au pouvoir le président élu Alassane Ouattara. Dans les semaines suivantes, le contexte international n’a fait que continuer à exposer le ministre des Affaires étrangères avec l’intervention militaire française en Libye et l’attentat tuant des Français à Marrakech.
Mercredi, au lendemain de l’annonce de la mort de ben Laden, des policiers de la section anti-terroriste (SAT) de la brigade criminelle, arrivés depuis peu à Montpellier, passent donc à l’action, assistés de la PJ de Montpellier. À l’aube, ils investissent le domicile d’un couple, qui est placé en garde à vue. Car c’est depuis leur ordinateur qu’a été posté le commentaire litigieux.Très vite, la jeune femme est mise hors de cause, tandis que son compagnon passe aux aveux. Âgé de 26 ans et originaire du Cameroun, cet étudiant reconnaît être l’auteur des propos controversés. "Il dit avoir agi sur un coup de colère", précise une source proche du dossier.
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Pendant deux jours, il est longuement interrogé sur son parcours, ses convictions politiques, ses relations. Jusqu’à ce que les enquêteurs conviennent qu’"il n’a pas le profil d’un “terro” : pas de réseau, de passé et de connections"(...).L’étudiant devrait être présenté ce 6 mai au parquet de Montpellier, qui devrait décider des suites à donner à cette enquête désormais reclassée en "fausse alerte". Une comparution immédiate ? "On est dans le domaine de la liberté d’expression, peut-être qu’un rappel à la loi suffirait pour ces propos malheureux", soupire l’avocate montpelliéraine.
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