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Côte d'ivoire
Mamadou Koulibaly en passe de claquer la porte au FPI afin de créer son propre parti???
Lu dans Soir info.
L’information n’a rien d’officiel. Mais, elle n’en demeure pas moins sérieuse et pourrait constituer un séisme politique : Koulibaly Mamadou en passe de claquer la porte au Front populaire ivoirien. L’universitaire- qui a assuré jusqu’ici l’intérim de Pascal Affi N’Guessan, président du parti, en détention à Bouna- en a par-dessus la tête des critiques virulentes et des allusions de traîtrise qui visent sa personne. « C’est décidé, il part », nous lâchait hier soir, un fidèle, un tantinet décontenancé.
Assez d’être le punching-ball de personnes qui « travaillent à le déstabiliser et qui apprécient modérément ses critiques contre son parti ». « Il veut se donner la liberté de répondre à ceux qui l’attaquent », explique le proche du 3e vice-président du Fpi. Koulibaly serait- au fond- animé de ce sentiment qui est celui de personnes qui estiment être récompensées de la pire des façons : « Il s’évertue à remettre ce parti sur pied qu’il est attaqué de toutes parts. Ouvertement comme de façon voilée ». Au président de l’Assemblée nationale, il est reproché des critiques d’une rare dureté contre sa propre formation politique. Il avait dans une récente interview à Jeune Afrique trouvé que son parti avait « réalisé une très mauvaise campagne électorale, mal organisée » ou encore que « certains cadres n’avaient pas travaillé (et) avaient détourné de l’argent pour acheter notamment des véhicules ». Koulibaly estime qu’il faut bien parler de « choses qui nous ont conduits là où nous sommes et éviter de donner dans la condescendance ».
Les réactions de désapprobation ont fusé sur la toile contre un Koulibaly Mamadou « vendu » ou « traître ». A cela venaient s’ajouter, hier, une série d’articles mi-flatteurs, mi-salés avec une nette tendance pour le second, parus dans les journaux « bleus » (désignation des parutions proches de Laurent Gbagbo). Koulibaly Mamadou se surprend d’être autant « accablé ». Il croit intimement que le parti peine à se détacher de ce qui a pu conduire à sa déroute : l’éloignement de la ligne originelle, le refus de l’introspection.
« Je l’ai vu meurtri et profondément affligé », concède un de ses lieutenants qui a brièvement rencontré, hier en début de soirée, Koulibaly.
Le député de Koumassi- sauf revirement- devrait arrêter sa marche avec les camarades du Fpi et jeter les bases de ce qui sera sa formation politique. « Ce sera dans les semaines à venir », apprend-on. Un parti de gauche ? « Naturellement ». Il devrait partir avec des camarades qui ont « une même vision » que lui et qui espèrent « travailler autrement ».
L’information n’a rien d’officiel. Mais, elle n’en demeure pas moins sérieuse et pourrait constituer un séisme politique : Koulibaly Mamadou en passe de claquer la porte au Front populaire ivoirien. L’universitaire- qui a assuré jusqu’ici l’intérim de Pascal Affi N’Guessan, président du parti, en détention à Bouna- en a par-dessus la tête des critiques virulentes et des allusions de traîtrise qui visent sa personne. « C’est décidé, il part », nous lâchait hier soir, un fidèle, un tantinet décontenancé.
Assez d’être le punching-ball de personnes qui « travaillent à le déstabiliser et qui apprécient modérément ses critiques contre son parti ». « Il veut se donner la liberté de répondre à ceux qui l’attaquent », explique le proche du 3e vice-président du Fpi. Koulibaly serait- au fond- animé de ce sentiment qui est celui de personnes qui estiment être récompensées de la pire des façons : « Il s’évertue à remettre ce parti sur pied qu’il est attaqué de toutes parts. Ouvertement comme de façon voilée ». Au président de l’Assemblée nationale, il est reproché des critiques d’une rare dureté contre sa propre formation politique. Il avait dans une récente interview à Jeune Afrique trouvé que son parti avait « réalisé une très mauvaise campagne électorale, mal organisée » ou encore que « certains cadres n’avaient pas travaillé (et) avaient détourné de l’argent pour acheter notamment des véhicules ». Koulibaly estime qu’il faut bien parler de « choses qui nous ont conduits là où nous sommes et éviter de donner dans la condescendance ».
Les réactions de désapprobation ont fusé sur la toile contre un Koulibaly Mamadou « vendu » ou « traître ». A cela venaient s’ajouter, hier, une série d’articles mi-flatteurs, mi-salés avec une nette tendance pour le second, parus dans les journaux « bleus » (désignation des parutions proches de Laurent Gbagbo). Koulibaly Mamadou se surprend d’être autant « accablé ». Il croit intimement que le parti peine à se détacher de ce qui a pu conduire à sa déroute : l’éloignement de la ligne originelle, le refus de l’introspection.
« Je l’ai vu meurtri et profondément affligé », concède un de ses lieutenants qui a brièvement rencontré, hier en début de soirée, Koulibaly.
Le député de Koumassi- sauf revirement- devrait arrêter sa marche avec les camarades du Fpi et jeter les bases de ce qui sera sa formation politique. « Ce sera dans les semaines à venir », apprend-on. Un parti de gauche ? « Naturellement ». Il devrait partir avec des camarades qui ont « une même vision » que lui et qui espèrent « travailler autrement ».
paris perquisitionne
Des perquisitions ont été menées chez les hommes de loi des chefs d’Etats africains
Le parquet de Paris a procédé mercredi à des perquisitions chez les avocats et notaires dans le cadre de l’enquête des biens mal acquis en France des chefs d’Etats africains, Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale et le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba. L’ONG de lutte contre la corruption, Transparency international France, avait déposé une deuxième plainte à leur encontre en 2008.Le parquet de Paris a perquisitionné mercredi les cabinets des avocats et notaires des dirigeants africains congolais Denis Sassou Nguesso, Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, du défunt président gabonais Omar Bongo et de leurs proches accusés d’avoir acquis illégalement leur patrimoine en France, rapporte RFI. Des documents ont été saisis lors de l’opération qui intervient alors que la justice française avait récemment refusé de poursuivre l’enquête sur les biens mal acquis de ces chefs d’Etat africains.
tchad
Le Tchad favorable à un dialogue en Libye
Le Tchad soutient l’Union africaine (UA) qui est favorable au dialogue en Libye, rapporte Africatime. "Le Tchad s’inscrit dans la ligne de l ’Union africaine : il faut un dialogue lorsqu’il y a une crise". Nous voulons que la voix africaine à travers l’UE soit entendue", a déclaré jeudi à Genève Abderamane Djasnabaille, le ministre tchadien chargé des droits de l’Homme et de la Promotion des Libertés.
Nigéria
Attentat suicide contre la police au Nigeria
Un attentat à la voiture piégée a fait au moins deux morts et de nombreux blessés ce jeudi à Abuja, Nigeria. Cet attentat visait le QG de la police fédérale nigériane, en plein centre de la capitale nigériane. La police attribue pour l’instant l’attentat au groupe islamique Boko Haram, mais il n’y a pas eut pour l’instant de revendication.
Soudan
Soudan : l’armée déterminée à en finir avec la rébellion au Kardofan-Sud
Les forces armées soudanaises (SAF) veulent en découdre avec la rébellion au Kardofan-Sud (sud-est) en dépit de l’appel de la communauté internationale à cesser les combats, rapporte Africa n°1. Sawarmi Khaled Saad, son porte-parole, a déclaré jeudi : "Nous poursuivons nos opérations dans les collines autour de Kadougli (capitale de l’ État nordiste du Kordofan-Sud) pour arrêter la rébellion". Depuis le 5 juin, les combats entre l’armée soudanaise, aidée de milices, et les combattants liés à l’armée populaire de libération du Soudan (SPLA, sudiste) ont provoqué la fuite de plus de 60.000 personnes, selon l’ONU et les organisations humanitaires. Les Nations unies ont annoncé jeudi l’envoi d’une aide humanitaire à Kadougli.