Côte d'ivoire : un état défaillant !!!
Une fois débarrassé de tous ses opposants politiques gênants, des intellectuels et des militaires soupçonnés d'être pro-Gbagbo, il ne restera plus à Alassane, qu'une Côte d'Ivoire de parti et de pensée uniques.(...)..
Au regard de ces critères et de la définition de l'Etat à tant qu'entité politique, la bonne santé d'un Etat dépend donc du bon fonctionnement de son économie, de la qualité de sa cohésion sociale et de la solidité des institutions publiques qui l'incarnent. Cela veut dire implicitement qu'un état ne peut pas avoir le statut d'Etat viable ou stable, conformément aux normes internationales, si son économie est en dégradation avancée, sa société complètement disloquée et ses institutions totalement affaiblies.(...)..
Les pays les plus stables ont un indice de moins de 29,9 pendant que ceux qui bénéficient d'une stabilité et d'une paix modérée se situent entre 30 et 59,9. Les pays en situation inquiétante et faisant l'objet d'avertissement ont, quant à eux, des indices compris entre 60 et 89,9. Enfin, pour les pays où l'Etat est presqu'inexistant l'indice se situe entre 90 et 120.
Pour l'année 2010, le Fund for Peace avait classé douzième la Côte d'Ivoire avec un index égal à 101.2. Cette position faisait déjà de la Côte d'Ivoire un pays à risque alors que les fonctionnaires ivoiriens recevaient régulièrement leurs salaires et étaient à leurs postes respectifs malgré les appels assourdissants à la désobéissance civile lancés par M. Alassane Ouattara. L'école était ouverte. La police et la gendarmerie à tant qu'institutions qui assurent la sécurité des populations et de leurs biens étaient à la tâche. Quotidiennement. L'armée était entièrement loyale au président Gbagbo. Bref, malgré la crise qui a débuté en 2002, les fondements de l'Etat sous le Président Gbagbo sont restés, jusqu'au 11 Avril 2011, intacts, plus ou moins stables. Cependant, la Côte d'Ivoire a été classée comme un pays à risque.
(...).Plus d'un mois après la chute du régime de la refondation, aucune institution ne fonctionne en Côte d'Ivoire. L'Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social, le système judiciaire, la Police, la Gendarmerie, la Douane, les Eaux et Forets et l'Armée nationale ont d'emblée démissionné. Idem pour les partis d'oppositions.(...).
L'Ecole, l'avenir du pays, peine à reprendre étant donné que la quasi-totalité des infrastructures scolaires et universitaires a été saccagée par les forces pro-Ouattara. Surtout les Universités et les campus universitaires; ces lieux du savoir ont connu une sanction particulière à cause du soutien des étudiants au Président Gbagbo. En plus, les étudiants qui ont échappé aux escadrons de la mort d'Alassane ont peur de retourner sur les campus.(....)....
Dans les zones rurales, toutes les activités agricoles sont mises en veilleuse. Craignant pour leur vie, les populations villageoises se sont refugiées dans les forêts, abandonnant leurs villages aux hommes d'Alassane. Pour preuve, dans la région de Gagnoa, d'où est originaire le Président Gbagbo, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants continuent de parcourir les forêts denses à la recherche de refuge et d'alimentation. (....)...
Globalement, dans la zone anciennement sous contrôle du gouvernement Gbagbo et qui reste sa zone d'influence, les habitants ont totalement désertés leurs habitations. (...).
Dans la Côte d'Ivoire d'Alassane, la presse libre n'a pas été épargnée. (....) Alassane détient en otage les medias d'Etat, RTI (la radio et la télévision nationale) et Fraternité Matin, et les radios et télévisions pirates qu'il avait créées dans la rébellion avec l'aide de la France.
Il est important de savoir que le retour de ces organes de presse proches du régime Gbagbo ne sera pas pour maintenant, même si le gouverneur français Alassane avec rang de chef d'Etat en Côte d'Ivoire et ses alliés occidentaux trouvaient de l'argent pour réparer les dommages qu'ils ont causés. Car, pourchassés par les escadrons de la mort à la solde d'Alassane, beaucoup de journalistes et techniciens ont dû prendre le chemin de l'exil pour protéger leur vie.
Une fois débarrassé de tous ses opposants politiques gênants, des intellectuels et des militaires soupçonnés d'être pro-Gbagbo, il ne restera plus à Alassane, qu'une Côte d'Ivoire de parti et de pensée uniques. Il aura ainsi réussi à mettre fin au processus démocratique que le président Gbagbo a enclenché officiellement le 30 Avril 1990.(...)
Avec M. Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire n'a, aujourd'hui, ni forces de défense et de sécurité républicaines, ni Administration publique, ni système éducatif et sanitaire fonctionnels. (....).
Enfin, plus d'un mois après ce coup d'état opéré par la France, nous sommes en droit d'affirmer que ce coup de force a le « mérite » d'avoir permis à la Côte d'Ivoire de renforcer la communauté des Etats en déliquescence tels que la Somalie et l'Afghanistan. Une position que le Fund for Peace ne lui reconnaitra certainement pas. Vraiment pas maintenant, vu que cela ne fera pas honneur à la soi-disant communauté internationale qui a aidé Alassane Ouattara à ramener la Côte d'Ivoire, soixante années en arrière.
M. Arsène DOGBA,Politologue
Au regard de ces critères et de la définition de l'Etat à tant qu'entité politique, la bonne santé d'un Etat dépend donc du bon fonctionnement de son économie, de la qualité de sa cohésion sociale et de la solidité des institutions publiques qui l'incarnent. Cela veut dire implicitement qu'un état ne peut pas avoir le statut d'Etat viable ou stable, conformément aux normes internationales, si son économie est en dégradation avancée, sa société complètement disloquée et ses institutions totalement affaiblies.(...)..
Les pays les plus stables ont un indice de moins de 29,9 pendant que ceux qui bénéficient d'une stabilité et d'une paix modérée se situent entre 30 et 59,9. Les pays en situation inquiétante et faisant l'objet d'avertissement ont, quant à eux, des indices compris entre 60 et 89,9. Enfin, pour les pays où l'Etat est presqu'inexistant l'indice se situe entre 90 et 120.
Pour l'année 2010, le Fund for Peace avait classé douzième la Côte d'Ivoire avec un index égal à 101.2. Cette position faisait déjà de la Côte d'Ivoire un pays à risque alors que les fonctionnaires ivoiriens recevaient régulièrement leurs salaires et étaient à leurs postes respectifs malgré les appels assourdissants à la désobéissance civile lancés par M. Alassane Ouattara. L'école était ouverte. La police et la gendarmerie à tant qu'institutions qui assurent la sécurité des populations et de leurs biens étaient à la tâche. Quotidiennement. L'armée était entièrement loyale au président Gbagbo. Bref, malgré la crise qui a débuté en 2002, les fondements de l'Etat sous le Président Gbagbo sont restés, jusqu'au 11 Avril 2011, intacts, plus ou moins stables. Cependant, la Côte d'Ivoire a été classée comme un pays à risque.
(...).Plus d'un mois après la chute du régime de la refondation, aucune institution ne fonctionne en Côte d'Ivoire. L'Assemblée Nationale, le Conseil Economique et Social, le système judiciaire, la Police, la Gendarmerie, la Douane, les Eaux et Forets et l'Armée nationale ont d'emblée démissionné. Idem pour les partis d'oppositions.(...).
L'Ecole, l'avenir du pays, peine à reprendre étant donné que la quasi-totalité des infrastructures scolaires et universitaires a été saccagée par les forces pro-Ouattara. Surtout les Universités et les campus universitaires; ces lieux du savoir ont connu une sanction particulière à cause du soutien des étudiants au Président Gbagbo. En plus, les étudiants qui ont échappé aux escadrons de la mort d'Alassane ont peur de retourner sur les campus.(....)....
Dans les zones rurales, toutes les activités agricoles sont mises en veilleuse. Craignant pour leur vie, les populations villageoises se sont refugiées dans les forêts, abandonnant leurs villages aux hommes d'Alassane. Pour preuve, dans la région de Gagnoa, d'où est originaire le Président Gbagbo, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants continuent de parcourir les forêts denses à la recherche de refuge et d'alimentation. (....)...
Globalement, dans la zone anciennement sous contrôle du gouvernement Gbagbo et qui reste sa zone d'influence, les habitants ont totalement désertés leurs habitations. (...).
Dans la Côte d'Ivoire d'Alassane, la presse libre n'a pas été épargnée. (....) Alassane détient en otage les medias d'Etat, RTI (la radio et la télévision nationale) et Fraternité Matin, et les radios et télévisions pirates qu'il avait créées dans la rébellion avec l'aide de la France.
Il est important de savoir que le retour de ces organes de presse proches du régime Gbagbo ne sera pas pour maintenant, même si le gouverneur français Alassane avec rang de chef d'Etat en Côte d'Ivoire et ses alliés occidentaux trouvaient de l'argent pour réparer les dommages qu'ils ont causés. Car, pourchassés par les escadrons de la mort à la solde d'Alassane, beaucoup de journalistes et techniciens ont dû prendre le chemin de l'exil pour protéger leur vie.
Une fois débarrassé de tous ses opposants politiques gênants, des intellectuels et des militaires soupçonnés d'être pro-Gbagbo, il ne restera plus à Alassane, qu'une Côte d'Ivoire de parti et de pensée uniques. Il aura ainsi réussi à mettre fin au processus démocratique que le président Gbagbo a enclenché officiellement le 30 Avril 1990.(...)
Avec M. Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire n'a, aujourd'hui, ni forces de défense et de sécurité républicaines, ni Administration publique, ni système éducatif et sanitaire fonctionnels. (....).
Enfin, plus d'un mois après ce coup d'état opéré par la France, nous sommes en droit d'affirmer que ce coup de force a le « mérite » d'avoir permis à la Côte d'Ivoire de renforcer la communauté des Etats en déliquescence tels que la Somalie et l'Afghanistan. Une position que le Fund for Peace ne lui reconnaitra certainement pas. Vraiment pas maintenant, vu que cela ne fera pas honneur à la soi-disant communauté internationale qui a aidé Alassane Ouattara à ramener la Côte d'Ivoire, soixante années en arrière.
M. Arsène DOGBA,Politologue