Libye : résoudre ce conflit en famille et sans quelques appétits voraces étrangers!!
Le Colonel Mouammar Kadhafi est "prêt à mettre en application la feuille de route de l'Union africaine" (UA) pour mettre fin à la crise libyenne, a annoncé le président sud-africain, Jacob Zuma, à l'issue d'une brève visite en Libye.
"Le colonel Kadhafi est prêt à mettre en oeuvre la feuille de route de l'UA, à commencer par le cessez-le-feu qui doit inclure toutes les parties et comprendre l'arrêt des bombardements de l'Otan", a déclaré M. Zuma aux télévisions libyenne et sud-africaine.
M. Zuma a indiqué avoir eu une "discussion détaillée" avec le dirigeant libyen qui a demandé qu'on "donne l'opportunité aux libyens de discuter entre-eux" et de trouver une solution à la crise qui secoue le pays depuis mi-février.
Plus tôt, dans une déclaration à la télévision sud-africaine, M. Zuma avait estimé que les raids aériens de l'OTAN sapent la médiation africaine en cours en faveur de la paix en Libye.
L'UA avait proposé une "feuille de route" pour mettre fin au conflit, qui a été acceptée par le régime mais rejetée par le Conseil national de transition (CNT).
La médiation de l'UA prévoit notamment un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition conduisant à des élections démocratiques.
"Le colonel Kadhafi est prêt à mettre en oeuvre la feuille de route de l'UA, à commencer par le cessez-le-feu qui doit inclure toutes les parties et comprendre l'arrêt des bombardements de l'Otan", a déclaré M. Zuma aux télévisions libyenne et sud-africaine.
M. Zuma a indiqué avoir eu une "discussion détaillée" avec le dirigeant libyen qui a demandé qu'on "donne l'opportunité aux libyens de discuter entre-eux" et de trouver une solution à la crise qui secoue le pays depuis mi-février.
Plus tôt, dans une déclaration à la télévision sud-africaine, M. Zuma avait estimé que les raids aériens de l'OTAN sapent la médiation africaine en cours en faveur de la paix en Libye.
L'UA avait proposé une "feuille de route" pour mettre fin au conflit, qui a été acceptée par le régime mais rejetée par le Conseil national de transition (CNT).
La médiation de l'UA prévoit notamment un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition conduisant à des élections démocratiques.
Le journal britannique, "Guardian", a fait part de la violation de la résolution 1973 du Conseil de sécurité et de la présence de forces spéciales de l’armée britannique sur le territoire libyen soutenues financièrement, par certains pays arabes.
Les anciens soldats des forces spéciales de l’armée britannique appelées "SIS" et les forces de sécurité de compagnies sécuritaires privées arabes sont déployées aux alentours de Misrata. Selon ce rapport, ces soldats qui ont été déployés en coordination avec la Grande-Bretagne, la France et les autres pays de l’OTAN, sont dotés d’équipements de communications sophistiqués pour assurer la transmission de leurs informations aux forces de l’OTAN. Le journal "Guardian" a ajouté que le ministre britannique de la Défense prétendait qu’aucune force militaire terrestre étrangère n’était présente en Libye et que seulement, 10 conseillers militaires britanniques coopéraient avec les opposants à Kadhafi en matière d’informations de préparatifs d’expéditions et de communications. Dans le même temps, les forces de l’OTAN sont accusées de vouloir prolonger la guerre en Libye avec en corollaire, la poursuite de la présence militaire dans ce pays pétrolifère. Selon ce quotidien, les frais de la présence des forces spéciales administrées par les compagnies sécuritaires privées sont semble-t-il, à la charge des pays arabes notamment, le Qatar.
Les anciens soldats des forces spéciales de l’armée britannique appelées "SIS" et les forces de sécurité de compagnies sécuritaires privées arabes sont déployées aux alentours de Misrata. Selon ce rapport, ces soldats qui ont été déployés en coordination avec la Grande-Bretagne, la France et les autres pays de l’OTAN, sont dotés d’équipements de communications sophistiqués pour assurer la transmission de leurs informations aux forces de l’OTAN. Le journal "Guardian" a ajouté que le ministre britannique de la Défense prétendait qu’aucune force militaire terrestre étrangère n’était présente en Libye et que seulement, 10 conseillers militaires britanniques coopéraient avec les opposants à Kadhafi en matière d’informations de préparatifs d’expéditions et de communications. Dans le même temps, les forces de l’OTAN sont accusées de vouloir prolonger la guerre en Libye avec en corollaire, la poursuite de la présence militaire dans ce pays pétrolifère. Selon ce quotidien, les frais de la présence des forces spéciales administrées par les compagnies sécuritaires privées sont semble-t-il, à la charge des pays arabes notamment, le Qatar.
L’Otan (Organisation du Traité de l’Atlantique nord) ne veut pas de solution pacifique au conflit en cours en Libye mais n’est pas prête pour le dire officiellement. Normal quand les Français qui sont à l’origine de la croisade anti-Kadhafi ont commencé, depuis deux semaines, à déployer des troupes auprès des rebelles de l’ex Cnt (Conseil national de la transition) ; sous le sceau d’un repositionnement stratégique de leurs forces intervenant dans le cadre de l’Opération anti-Kadhafi. Jusqu’à l’éviction du pouvoir de Mouammar Kadhafi, personne ne comprendra réellement l’origine profonde de l’inimitié que portent subitement MM. Sarkozy et Obama contre le Guide libyen.
Car voici près de trois mois que Bachar El Assad piétine, au vu et au su de tout le monde entier, les droits humains élémentaires en Syrie. En éliminant ses compatriotes comme des mouches. Washington et Paris ne se sont fendues dans ce cas que de simples déclarations. Accompagnées de sanctions personnalisées qui ont à peine égratigné les caciques du régime de Damas. Si la vie des Libyens est chère aux présidents américain et français, toutes les voies non armées de résolution des différends dans ce vaste Etat doivent être privilégiées. Pour ce faire, les puissances coalisées doivent mettre M. Kadhafi à l’épreuve, en lui offrant un court sursis de respect des termes du « cessez-le-feu » qu’il appelle de ses vœux. Une accalmie des armes lourdes en Libye qui devrait baliser la route à l’organisation d’élections libres.
Kadhafi n’est pas souvent sérieux mais reste un Homme
Lorsqu’on regarde dans le rétroviseur l’histoire politique de la Libye, il n’est pas du tout aisé de faire confiance au numéro un de ce pays pour organiser des scrutins démocratiques. Cependant, c’est la solution tangible qui se présente dans le cas d’espèce. Avec les armes et les bombardements de l’Otan sur la tempe, le dirigeant libyen est bien obligé de suivre la voie de la démocratie si on lui en donne l’occasion.
Avec ou sans Kadhafi, la République socialiste libyenne a connu des mutations à telle enseigne que ses habitants ne se laisseront plus opprimer. Embrayer coûte que coûte sur un départ de Mouammar Kadhafi en brandissant la mort de 10.000 de ses compatriotes, c’est mal cacher les appétits voraces de Washington et de Paris au sujet des énormes ressources pétrolières de la Libye. La Russie a vite compris le jeu de ses concurrents français et américains. Inéluctablement, les Chinois, en tant qu’autre grand du monde contemporain, vont se mettre à cette danse dans les jours à venir. Pour préparer eux aussi l’après-Kadhafi.
Il y a péril en la demeure dans la région de Ciudad Juarez (au Mexique), au nez et à la barbe des Yankees. Plus de 2.000 homicides ont été commis par des bandits d’une autre époque et sauvages l’année dernière, en se livrant à des trafics de tout genre ! Ce drame contemporain et humain n’attire aucunement la Maison Blanche !! Dans le même sens, le président Saleh continue des massacres au Yémen. La France qui veut jouer un nouveau rôle dans le monde arabe a là de la matière. Mais elle reste inactive. Non, les Libyens n’ont pas besoin d’offrir leurs corps à des champs d’expérimentation des armes de l’Occident. L'Unité africaine, reste la seule à même d’écourter la nouvelle humiliation infligée au continent noir via la Libye…
Car voici près de trois mois que Bachar El Assad piétine, au vu et au su de tout le monde entier, les droits humains élémentaires en Syrie. En éliminant ses compatriotes comme des mouches. Washington et Paris ne se sont fendues dans ce cas que de simples déclarations. Accompagnées de sanctions personnalisées qui ont à peine égratigné les caciques du régime de Damas. Si la vie des Libyens est chère aux présidents américain et français, toutes les voies non armées de résolution des différends dans ce vaste Etat doivent être privilégiées. Pour ce faire, les puissances coalisées doivent mettre M. Kadhafi à l’épreuve, en lui offrant un court sursis de respect des termes du « cessez-le-feu » qu’il appelle de ses vœux. Une accalmie des armes lourdes en Libye qui devrait baliser la route à l’organisation d’élections libres.
Kadhafi n’est pas souvent sérieux mais reste un Homme
Lorsqu’on regarde dans le rétroviseur l’histoire politique de la Libye, il n’est pas du tout aisé de faire confiance au numéro un de ce pays pour organiser des scrutins démocratiques. Cependant, c’est la solution tangible qui se présente dans le cas d’espèce. Avec les armes et les bombardements de l’Otan sur la tempe, le dirigeant libyen est bien obligé de suivre la voie de la démocratie si on lui en donne l’occasion.
Avec ou sans Kadhafi, la République socialiste libyenne a connu des mutations à telle enseigne que ses habitants ne se laisseront plus opprimer. Embrayer coûte que coûte sur un départ de Mouammar Kadhafi en brandissant la mort de 10.000 de ses compatriotes, c’est mal cacher les appétits voraces de Washington et de Paris au sujet des énormes ressources pétrolières de la Libye. La Russie a vite compris le jeu de ses concurrents français et américains. Inéluctablement, les Chinois, en tant qu’autre grand du monde contemporain, vont se mettre à cette danse dans les jours à venir. Pour préparer eux aussi l’après-Kadhafi.
Il y a péril en la demeure dans la région de Ciudad Juarez (au Mexique), au nez et à la barbe des Yankees. Plus de 2.000 homicides ont été commis par des bandits d’une autre époque et sauvages l’année dernière, en se livrant à des trafics de tout genre ! Ce drame contemporain et humain n’attire aucunement la Maison Blanche !! Dans le même sens, le président Saleh continue des massacres au Yémen. La France qui veut jouer un nouveau rôle dans le monde arabe a là de la matière. Mais elle reste inactive. Non, les Libyens n’ont pas besoin d’offrir leurs corps à des champs d’expérimentation des armes de l’Occident. L'Unité africaine, reste la seule à même d’écourter la nouvelle humiliation infligée au continent noir via la Libye…