La libye s'insurge contre la création d'un fond spécial pour les rebelles !!!
"La Libye est toujours, selon le droit international, un Etat souverain, et toute utilisation des fonds gelés est comme de la piraterie en haute mer." C'est ainsi qu'a réagi le vice-ministre des affaires étrangères libyen, Khaled Kaïm, après la création d'un nouveau fonds spécial sous supervision internationale pour aider les rebelles libyens.
Khaled Kaïm a également critiqué le groupe de contact à l'origine de ce fonds, composé de vingt-deux pays, six institutions internationales, dont l'UE, l'OTAN et l'Organisation de la conférence islamique, ainsi que six observateurs, dont l'Union africaine et la Banque mondiale. "Ce groupe est ambigu, un corps étrange, et nous ne le considérons pas comme une entité."
Les participants se sont penchés aussi sur l'utilisation ultérieure des fonds gelés du colonel Kadhafi et de ses proches, estimés à 60 milliards de dollars dans le monde, dont plus de la moitié aux Etats-Unis. "Cet argent appartient au peuple libyen, et l'Italie et la France ont déjà exhorté les organismes compétents de l'Union européenne à trouver une solution", a déclaré Franco Frattini, ministre des affaires étrangères italien.
"AIDER LE PEUPLE LIBYEN"
Ce mécanisme financier temporaire "permettra à des fonds d'être transférés effectivement et de manière transparente au Conseil national de transition [CNT], l'organe politique de la rébellion", a précisé M. Frattini.
Pour Khaled Kaïm, "les rebelles ne sont pas une entité légale. Ils ne sont pas un pays. Le pays n'est pas divisé en vertu d'un référendum ou d'une résolution des Nations unies […]. Si nous restons silencieux à ce propos, nous finirons par vivre dans une jungle".
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé que l'administration Obama allait "bâtir une législation" afin de permettre de "puiser dans une partie" de ces fonds pour "aider le peuple libyen". "Nous sommes aussi en discussions avec nos partenaires sur la manière de soutenir davantage les ventes de pétrole" par le CNT, a-t-elle ajouté.
Le CNT avait averti mardi que l'économie libyenne risquait l'effondrement et demandé "des lignes de crédit" de "deux à trois milliards d'euros" à la France, aux Etats-Unis et à l'Italie.
Khaled Kaïm a également critiqué le groupe de contact à l'origine de ce fonds, composé de vingt-deux pays, six institutions internationales, dont l'UE, l'OTAN et l'Organisation de la conférence islamique, ainsi que six observateurs, dont l'Union africaine et la Banque mondiale. "Ce groupe est ambigu, un corps étrange, et nous ne le considérons pas comme une entité."
Les participants se sont penchés aussi sur l'utilisation ultérieure des fonds gelés du colonel Kadhafi et de ses proches, estimés à 60 milliards de dollars dans le monde, dont plus de la moitié aux Etats-Unis. "Cet argent appartient au peuple libyen, et l'Italie et la France ont déjà exhorté les organismes compétents de l'Union européenne à trouver une solution", a déclaré Franco Frattini, ministre des affaires étrangères italien.
"AIDER LE PEUPLE LIBYEN"
Ce mécanisme financier temporaire "permettra à des fonds d'être transférés effectivement et de manière transparente au Conseil national de transition [CNT], l'organe politique de la rébellion", a précisé M. Frattini.
Pour Khaled Kaïm, "les rebelles ne sont pas une entité légale. Ils ne sont pas un pays. Le pays n'est pas divisé en vertu d'un référendum ou d'une résolution des Nations unies […]. Si nous restons silencieux à ce propos, nous finirons par vivre dans une jungle".
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé que l'administration Obama allait "bâtir une législation" afin de permettre de "puiser dans une partie" de ces fonds pour "aider le peuple libyen". "Nous sommes aussi en discussions avec nos partenaires sur la manière de soutenir davantage les ventes de pétrole" par le CNT, a-t-elle ajouté.
Le CNT avait averti mardi que l'économie libyenne risquait l'effondrement et demandé "des lignes de crédit" de "deux à trois milliards d'euros" à la France, aux Etats-Unis et à l'Italie.
La chine s'oppose aux actions en Libye hors du mandat des mations unies !!!
La Chine a affirmé son opposition mardi aux actions qui outrepassent le mandat du Conseil de Sécurité de l'ONU en Lybie.
"La Chine est préoccupée par les tensions croissantes en Libye qui ont causé de nombreuses victimes", a déclaré Jiang Yu, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, qui ajoute que la Chine s'oppose toujours à toute action qui outrepasserait l'autorisation du Conseil de Sécurité de l'ONU.
"Nous souhaitons que les partis concernés cessent le feu immédiatement et qu'elles résolvent la crise actuelle à travers le dialogue et par d'autres moyens pacifiques", a-t-elle indiqué.
L'opération militaire a été lancée suite à la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU du 17 mars instaurant la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Libye et demandant de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils en Libye.
Le gouvernement libyen a confirmé dimanche que le plus jeune fils de Mouammar Kadhafi et trois de ses petits-enfants ont été tués dans le bombardement aérien de l'OTAN d'une maison où ils se trouvaient
"La plupart des membres de la communauté internationale sont pour une solution politique à la crise en Libye", a souligné la porte-parole, qui a exprimé le souhait que toutes les parties concernées redoublent d'efforts politiques pour atténuer rapidement la tension dans le pays.
"La Chine est préoccupée par les tensions croissantes en Libye qui ont causé de nombreuses victimes", a déclaré Jiang Yu, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, qui ajoute que la Chine s'oppose toujours à toute action qui outrepasserait l'autorisation du Conseil de Sécurité de l'ONU.
"Nous souhaitons que les partis concernés cessent le feu immédiatement et qu'elles résolvent la crise actuelle à travers le dialogue et par d'autres moyens pacifiques", a-t-elle indiqué.
L'opération militaire a été lancée suite à la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU du 17 mars instaurant la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Libye et demandant de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils en Libye.
Le gouvernement libyen a confirmé dimanche que le plus jeune fils de Mouammar Kadhafi et trois de ses petits-enfants ont été tués dans le bombardement aérien de l'OTAN d'une maison où ils se trouvaient
"La plupart des membres de la communauté internationale sont pour une solution politique à la crise en Libye", a souligné la porte-parole, qui a exprimé le souhait que toutes les parties concernées redoublent d'efforts politiques pour atténuer rapidement la tension dans le pays.