BURKINA FASO : DE LA CONTESTATION À LA RÉVOLUTION ?
Rencontre avec
Fondation Gabriel Peri
11, rue Étienne Marcel, Pantin (93)
Métro Hoche
Plan d’accès
Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail à l’adresse [email protected]
Depuis le début de l’année 2011, le Burkina Faso connaît une vague de contestations qui fait voler en éclat son image de pays stable. Une révolte des jeunes étudiants et lycéens contre les exactions et l’impunité des forces de police a vu le jour après la mort d’un collégien dans des conditions suspectes. Des mouvements populaires ont pris pour cibles les institutions et les symboles du pouvoir en place, alors que des mutineries se sont multipliées provoquant la chute du gouvernement et contraignant le président à quitter son palais présidentiel.
Cette situation est le signe d’une conjonction de crises à la fois politique, démocratique, sociale et économique qui créé un moment inédit dans l’histoire du pays. Les revendications pour les droits humains et politiques s’articulent de façon décisive aux revendications sociales et économiques. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour les mouvements sociaux bien décidés à exiger un nouveau contrat démocratique pour exercer de façon effective la souveraineté populaire.
La fondation Gabriel Péri ouvre le débat et invite quatre intervenants à exposer leur analyse sur la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso.
- Dragoss Ouédraogo, cinéaste, chargé de cours (Anthropologie visuelle) à l’Université Victor Segalen – Bordeaux 2,
- Lazare Ki-Zerbo, Secrétaire exécutif du Comité international Joseph Ki-Zerbo
- Moumouni Derra, Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB), en liaison vidéo.
- Nacanabo Sagado, secrétaire confédéral chargé de l’Organisation et de l’Information, CGT-B, en liaison vidéo.
Fondation Gabriel Peri
11, rue Étienne Marcel, Pantin (93)
Métro Hoche
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Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail à l’adresse [email protected]
Depuis le début de l’année 2011, le Burkina Faso connaît une vague de contestations qui fait voler en éclat son image de pays stable. Une révolte des jeunes étudiants et lycéens contre les exactions et l’impunité des forces de police a vu le jour après la mort d’un collégien dans des conditions suspectes. Des mouvements populaires ont pris pour cibles les institutions et les symboles du pouvoir en place, alors que des mutineries se sont multipliées provoquant la chute du gouvernement et contraignant le président à quitter son palais présidentiel.
Cette situation est le signe d’une conjonction de crises à la fois politique, démocratique, sociale et économique qui créé un moment inédit dans l’histoire du pays. Les revendications pour les droits humains et politiques s’articulent de façon décisive aux revendications sociales et économiques. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour les mouvements sociaux bien décidés à exiger un nouveau contrat démocratique pour exercer de façon effective la souveraineté populaire.
La fondation Gabriel Péri ouvre le débat et invite quatre intervenants à exposer leur analyse sur la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso.
L’opposition se retire de la CENI
Publié par directscoop.
OUAGADOUGOU –
L’opposition Burkinabé dans un communiqué mercredi a signifié son retrait de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Quatre représentants des partis de l’opposition ont démissionné de la CENI.
L’opposition avait demandé à plusieurs reprises la démission du président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba, contestant sa gestion de l’élection présidentielle de novembre dernier, qui a vu la victoire de Blaise Compaoré.
Le chef de file de l’opposition, Bénéwendé Sankara, réclame la démission du président de l’institution en prélude aux élections municipales et législatives de 2012.
Au cours d’une conférence de presse, il a déclaré que ce dernier, Moussa Michel Tapsoba, était totalement disqualifié pour organiser des élections crédibles transparentes et indépendantes.
Depuis la présidentielle de novembre dernier, l’opposition s’en prend vivement à la CENI qu’elle accuse d’avoir organisé une élection calamiteuse et catastrophique.
Dans un entretien accordé au quotidien L’Observateur paalga, le président, Moussa Michel Tapsoba rejette le qualificatif de « catastrophique », tout en reconnaissant que la présidentielle de l’an passé fut l’élection la plus difficile à organiser, depuis sa nomination en 2001.
Il avoue être soumis aux pressions de la majorité présidentielle ainsi que du nouveau Premier ministre, Luc Adolphe Tiao
OUAGADOUGOU –
L’opposition Burkinabé dans un communiqué mercredi a signifié son retrait de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Quatre représentants des partis de l’opposition ont démissionné de la CENI.
L’opposition avait demandé à plusieurs reprises la démission du président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba, contestant sa gestion de l’élection présidentielle de novembre dernier, qui a vu la victoire de Blaise Compaoré.
Le chef de file de l’opposition, Bénéwendé Sankara, réclame la démission du président de l’institution en prélude aux élections municipales et législatives de 2012.
Au cours d’une conférence de presse, il a déclaré que ce dernier, Moussa Michel Tapsoba, était totalement disqualifié pour organiser des élections crédibles transparentes et indépendantes.
Depuis la présidentielle de novembre dernier, l’opposition s’en prend vivement à la CENI qu’elle accuse d’avoir organisé une élection calamiteuse et catastrophique.
Dans un entretien accordé au quotidien L’Observateur paalga, le président, Moussa Michel Tapsoba rejette le qualificatif de « catastrophique », tout en reconnaissant que la présidentielle de l’an passé fut l’élection la plus difficile à organiser, depuis sa nomination en 2001.
Il avoue être soumis aux pressions de la majorité présidentielle ainsi que du nouveau Premier ministre, Luc Adolphe Tiao
les commerçants seront indemnisés à partir du 22 juin
Le ministre burkinabè de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Patiendé Arthur Kafando, a annoncé jeudi à Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, que les commerçants victimes de pillages des soldats mutins, seront indemnisés à partir du 22 juin par le gouvernement.
Il a rencontré les associations et syndicats des commerçants victimes des casses et pillages de la mutinerie militaire, qui a secoué la seconde ville du Burkina Faso du 31 mai au 3 juin 2011. Il leur a annoncé les mécanismes d'indemnisation et de prêts auxquels le gouvernement et les commerçants sont parvenus après les concertations.
Cette volonté de l'Etat de dédommager les victimes de la mutinerie, selon Arthur Kafando, est l'aboutissement d'un travail abattu par une équipe technique venue de Ouagadougou, et qui a eu "des échanges fructueux" avec les structures déconcentrées de l'Etat et les représentants des commerçants.
La Chambre de commerce et d'industrie (CCI-B) de Bobo-Dioulasso procédera à une indemnisation directe pour un montant n'excédant pas 1,5 million de F CFA par personne, a-t-il précisé.
Lu sur Afriquinfos.
Il a rencontré les associations et syndicats des commerçants victimes des casses et pillages de la mutinerie militaire, qui a secoué la seconde ville du Burkina Faso du 31 mai au 3 juin 2011. Il leur a annoncé les mécanismes d'indemnisation et de prêts auxquels le gouvernement et les commerçants sont parvenus après les concertations.
Cette volonté de l'Etat de dédommager les victimes de la mutinerie, selon Arthur Kafando, est l'aboutissement d'un travail abattu par une équipe technique venue de Ouagadougou, et qui a eu "des échanges fructueux" avec les structures déconcentrées de l'Etat et les représentants des commerçants.
La Chambre de commerce et d'industrie (CCI-B) de Bobo-Dioulasso procédera à une indemnisation directe pour un montant n'excédant pas 1,5 million de F CFA par personne, a-t-il précisé.
Lu sur Afriquinfos.