Burkina Faso : Non, décidemment, Blaise Compaoré doit tirer les conclusions qui s'imposent !!!
Après quelques jours d’accalmie, les mutins sont sortis de leurs casernes dans plusieurs villes du Burkina Faso et ont tiré en l’air. Les habitants de Dédougou (nord-ouest), Dori (nord-est), Kaya (centre nord), Koupèla et Tenkodogo (est) ont eu plus de peur que de mal. A Dori, trois personnes ont été blessées par des balles perdues suite au déclenchement du mouvement d’humeur des hommes en treillis à 22 heures. Leurs jours ne sont pas en danger.
A Dédougou, où un groupe de militaires du Régiment Parachutiste Commando (RPC) a manifesté pour la première fois son mécontentement par les armes, une élève de 3ème du lycée Rosa-Molas, du nom de Zerbo Lydie, a reçu une balle perdue dans la cuisse aux premières heures de la matinée de lundi. Elle a été admise en urgence au CHR (Centre hospitalier régional), son pronostic vital n’est pas engagé. A Tenkodogo, il n’y a pas eu d’actes de vandalisme notoire excepté quelques mutins qui ont réquisitionné des véhicules pour parader en tirant en l’air, indique L’observateur Paalga. Le quotidien burkinabè affirme que, d’après quelques « sources concordantes », les gendarmes de Tenkodogo, de Garango et de Bagré ont également tiré en l’air.
Ce matin encore des commerçants ont assisté, impuissants au saccage des boutiques et des supermarchés de Bobodioulasso. Selon un témoin, « il y a eu des tirs à l’arme légère toute la nuit. Entre temps, il y a eu deux coups de canon. Il y en a qui ont fait peur à tout le quartier, il y avait facilement une centaine de militaires en ville...».
Un mécontentement qui perdure
La grogne des militaires a perturbé une partie des activités commerciales. « Tout est fermé, les marchés et les services publics sont fermés », a déclaré lundi un habitant de Dori. Les cours ont été suspendus.
Le vent de colère qui affecte les militaires burkinabè n’en fini pas de souffler. Le Burkina Faso est en proie à des mutineries de soldats depuis février. Au départ assimilé à de simples révoltes suite à des affaires de mœurs, les mutineries de militaires à répétition se sont transformées en revendications salariales. Le pouvoir a accordé des avantages financiers au corps de l’armée pour gérer la crise qui secoue le pays.
Blaise Compaoré, le chef de l’Etat, a dissout le gouvernement le 15 avril et s’est octroyé le poste de ministre de la Défense. Il a nommé le 8 avril un nouveau Premier ministre,Luc Adolphe Tiao, qui a formé un nouveau gouvernement.
Le mouvement de colère qui touche les militaires s’est rapidement étendu à d’autres corps du pays. Les enseignants étaient encore en début de semaine dernière dans la rue pour protester contre leurs conditions salariales et les classes surchargées.
Les cours reprennaient ce lundi 30 mai 2011 dans tous les collèges et les lycées du Burkina Faso après un accord intervenu entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants. On pensait donc que c'était une semaine calme qui débuterait a. Mais au vu de ces nouvelles mutineries de soldats qui ont éclaté à partir du dimanche 29 mai au soir, tout est remis en cause !!!
Blaise Compaoré, en voyage à Lomé pour un sommet extraodinaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, ne peut désormais plus se rendre à l'extérieur sans que quelque chose ne se passe dans son propre pays qui ne le décrédibilise toujours un peu plus....
Le facilitateur du Faso ne sait plus ou donner de la tête et malgré toutes les négociations qu'il a entreprises par ci par là, pour remettre le pays dans les rails, le mauvais sort semble s'acharner sur lui....
Non, cette fois-ci, il semblerait que blaise Compaoré doive tirer de lui même les conclusions qui s'imposent !!!
Le mal est breaucoup trop profond et la seule solution qui reste pour ramener le pays au calme semble être son départ pur et simple de la vie politique.!!!
Alors que la France s'est empressée de vouer aux gémonies le président légitime ivoirien Laurent Gbagbo, elle continue de soutenir le dictateur Blaise Compaoré, fidèle ami de la France, suspecté entre autres d'avoir assassiné le dirigeant révolutionnaire Thomas Sankara, et réélu « démocratiquement » en novembre 2010 avec 80,15% des voix.
Le peuple Burkinabé semble s'être enfin réveillé!!!!
24 ans de règne, c'est beaucoup, beaucoup trop long et de plus, le président Compaoré semble avoir en tête l'idée de se représenter, au mépris de la constitution!!!
Blaise Compaoré est averti !!!
Après le vent de révolte qui a soufflé dans les pays arabes, aura-t-il la présence d'esprit de faire ce qu'il y a de mieux?????
Quoiqu'il en soit, ce ne sont pas les maigres solutions et autres " petits" changement de gouvernement qui y changeront quoique ce soit.
Il faut quelque chose de beaucoup plus radical !!!!!
Ce n'est qu'à ce prix que la paix reviendrait au pays des hommes intègres !!!