Burkina Faso : Blaise Compaoré manœuvre et divise l'opposition.
Qui aurait pensé que l'actuel locataire de la présidence Burkinabé serait encore là, 20 ans après son coup d'état!!!
Et pourtant, force est de constater que Blaise Compaoré tient toujours fermement les rennes!!!
Certes, il a bien dû avoir à faire avec deux ou trois remous, durant ces deux dernières décennies de pouvoir sans partage, et pourtant, il a toujours su manœuvrer habilement pour se tirer habilement de tout mauvais pas.
Depuis quelques mois, pourtant, le régime du "Blasco" a connu de terribles remous.
L'affaire Justin Zongo a été le déclencheur de la grogne généralisée qui sévit aujourd'hui au pays des hommes intègres.
Blaise Compaoré n'a pas semblé pas avoir pris conscience de la gravité des choses sur l'instant.
On peut deviner qu'avec ses 24 ans de pouvoir, ce dernier en est arrivé au point de se sentir invincible.C'est le même genre de faute qui fut fatale à nombre de dictateurs.
Après les évènements en Tunisie, en Égypte, et même, chez son ami le guide Libyen, on aurait pu se penser que le "facilitateur" de la crise ivoirienne aurait pris les devants pour parer à toutes mauvaises surprises.....
Tel ne fut pas le cas.
Blaise Compaoré ne semble avoir réellement pris conscience de la dangerosité de la situation que lors de la révolte de sa garde présidentielle.
Pour souvenir, ce dernier avait même dû se réfugier au beau milieu de la nuit dans son village de Ziniaré.
Le président Compaoré aurait il perdu ses crocs ???
Ce serait bien mal juger de l'homme que de croire à sa fin proche.
Il faut bien le reconnaitre, on peut ne pas aimer le président Compaoré, mais on doit lui accorder une chose : c'est un habile politicien et un maitre tacticien hors pair.
Régner 24 ans de suite dans ce pays, pourtant si sujet aux coups d'états dans le passé, est un véritable exploit!!!
Blaise Compaoré, en plus de tenir son armée d'une main de fer, a toujours su jouer sur un terrain : celui de la division.
C'est bien lui qui fait et défait les partis, les alliances, et qui s'attelle à nourrir les rancœurs entre ses principaux opposants politiques.
Malheureusement, c'est un pari plus que gagnant.
Au lieu de s'unir, ses adversaires passent plutôt leur temps à se quereller, ce qui ne manque pas de les discréditer tant sur la scène nationale que sur la scène internationale.
24 ans de pouvoir, c'est décidément beaucoup trop long.
Les Burkinabé n'en peuvent plus d'attendre même si la plupart d'entre eux n'y croit plus vraiment.Comment les en blâmer???
Samedi 30 avril, une manifestation a eu lieu afin de réclamer, entre autre, le départ du président du Faso.
Cette nouvelle manifestation intervient au lendemain de la décision des policiers mutinés de mettre fin à leur mouvement de protestation.
Environ trente-quatre partis politiques avaient appelé à une "grande mobilisation" contre le régime Compaoré.
Malgré le nombre relativement faible de manifestants, les chefs de ces partis d'opposition se sont déclarés satisfaits.
Et pourtant, force est de constater que Blaise Compaoré tient toujours fermement les rennes!!!
Certes, il a bien dû avoir à faire avec deux ou trois remous, durant ces deux dernières décennies de pouvoir sans partage, et pourtant, il a toujours su manœuvrer habilement pour se tirer habilement de tout mauvais pas.
Depuis quelques mois, pourtant, le régime du "Blasco" a connu de terribles remous.
L'affaire Justin Zongo a été le déclencheur de la grogne généralisée qui sévit aujourd'hui au pays des hommes intègres.
Blaise Compaoré n'a pas semblé pas avoir pris conscience de la gravité des choses sur l'instant.
On peut deviner qu'avec ses 24 ans de pouvoir, ce dernier en est arrivé au point de se sentir invincible.C'est le même genre de faute qui fut fatale à nombre de dictateurs.
Après les évènements en Tunisie, en Égypte, et même, chez son ami le guide Libyen, on aurait pu se penser que le "facilitateur" de la crise ivoirienne aurait pris les devants pour parer à toutes mauvaises surprises.....
Tel ne fut pas le cas.
Blaise Compaoré ne semble avoir réellement pris conscience de la dangerosité de la situation que lors de la révolte de sa garde présidentielle.
Pour souvenir, ce dernier avait même dû se réfugier au beau milieu de la nuit dans son village de Ziniaré.
Le président Compaoré aurait il perdu ses crocs ???
Ce serait bien mal juger de l'homme que de croire à sa fin proche.
Il faut bien le reconnaitre, on peut ne pas aimer le président Compaoré, mais on doit lui accorder une chose : c'est un habile politicien et un maitre tacticien hors pair.
Régner 24 ans de suite dans ce pays, pourtant si sujet aux coups d'états dans le passé, est un véritable exploit!!!
Blaise Compaoré, en plus de tenir son armée d'une main de fer, a toujours su jouer sur un terrain : celui de la division.
C'est bien lui qui fait et défait les partis, les alliances, et qui s'attelle à nourrir les rancœurs entre ses principaux opposants politiques.
Malheureusement, c'est un pari plus que gagnant.
Au lieu de s'unir, ses adversaires passent plutôt leur temps à se quereller, ce qui ne manque pas de les discréditer tant sur la scène nationale que sur la scène internationale.
24 ans de pouvoir, c'est décidément beaucoup trop long.
Les Burkinabé n'en peuvent plus d'attendre même si la plupart d'entre eux n'y croit plus vraiment.Comment les en blâmer???
Samedi 30 avril, une manifestation a eu lieu afin de réclamer, entre autre, le départ du président du Faso.
Cette nouvelle manifestation intervient au lendemain de la décision des policiers mutinés de mettre fin à leur mouvement de protestation.
Environ trente-quatre partis politiques avaient appelé à une "grande mobilisation" contre le régime Compaoré.
Malgré le nombre relativement faible de manifestants, les chefs de ces partis d'opposition se sont déclarés satisfaits.
Les mesures prises par le chef de l'état de former un nouveau gouvernement ne semblent guère avoir contenter les Burkinabé.
Le véritable fond du problème ne se trouve-t-il pas, tout simplement, dans cette longévité de pouvoir???
Mais faudrait il pour autant une deuxième révolution au Burkina Faso???
Le problème, c'est que l'on ne saurait pas si celui qui arriverait par la suite serait pire que le premier!!!
Les opposants devront mettre de côté toutes leur dissensions et manœuvrer de sorte à ce que ni le président Compaoré, ni aucun de ses barons du CDP ne se représente en 2016.
Un défi qui s'annonce de taille car le président Burkinabé ne manque guère d'atouts dans son jeu !!!
La France voit en lui le parfait allié et il y a fort à parier qu'elle ne donne le coup de pouce nécessaire et brouille les cartes une fois de plus....
L'exemple Ivoirien, encore chaud dans toutes les mémoires, nous prouve bel et bien que le peuple Africain compte pour du beurre dans toute élection.
Les Burkinabé sont ils prêts, tout autant que le peuple Ivoirien, à se battre pour mériter leur liberté???
Wait and see, l'avenir nous le dira.....
Yann-Yéc'han.
Le véritable fond du problème ne se trouve-t-il pas, tout simplement, dans cette longévité de pouvoir???
Mais faudrait il pour autant une deuxième révolution au Burkina Faso???
Le problème, c'est que l'on ne saurait pas si celui qui arriverait par la suite serait pire que le premier!!!
Les opposants devront mettre de côté toutes leur dissensions et manœuvrer de sorte à ce que ni le président Compaoré, ni aucun de ses barons du CDP ne se représente en 2016.
Un défi qui s'annonce de taille car le président Burkinabé ne manque guère d'atouts dans son jeu !!!
La France voit en lui le parfait allié et il y a fort à parier qu'elle ne donne le coup de pouce nécessaire et brouille les cartes une fois de plus....
L'exemple Ivoirien, encore chaud dans toutes les mémoires, nous prouve bel et bien que le peuple Africain compte pour du beurre dans toute élection.
Les Burkinabé sont ils prêts, tout autant que le peuple Ivoirien, à se battre pour mériter leur liberté???
Wait and see, l'avenir nous le dira.....
Yann-Yéc'han.
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les militaires s’apaisent mais les manifestations continuent
la grogne des militaires semble pour l’instant calmée. Après 2 heures d’entretien entre Blaise Compaoré et les représentants des différents corps de l’armée, "la tempête est passée", selon le chef d’Etat-Major par intérim de la gendarmerie nationale.