Afrique actualités
Libye: Rawlings appelle à l'arrêt des frappes de l'OTAN
L'ex-président du Ghana, Jerry John Rawlings, a déploré la mort de centaines d'innocents libyens et de combattants depuis les frappes de l'OTAN sur Tripoli et souligné qu'une solution doit être trouvée pour régler la crise au lieu de continuer 'cette quête violente', dans un communiqué rendu public mardi à Accra par ses services.
S'exprimant sur la situation en Libye face à la poursuite des frappes aériennes ciblant le complexe du président libyen à Tripoli, M. Rawlings a jugé que les 'actions et menaces initiales du leader libyen ont peut-être entraîné ce genre d'intervention à son encontre'. 'Toutefois, il a été suffisamment puni et aller plus loin en le tuant lui et sa famille créerait un regrettable précédent.
L'Afrique et le monde en développement en seront les plus grands perdants. N'attendons donc pas que se produise une situation très regrettable', prévient-il dans son communiqué.
S'exprimant sur la situation en Libye face à la poursuite des frappes aériennes ciblant le complexe du président libyen à Tripoli, M. Rawlings a jugé que les 'actions et menaces initiales du leader libyen ont peut-être entraîné ce genre d'intervention à son encontre'. 'Toutefois, il a été suffisamment puni et aller plus loin en le tuant lui et sa famille créerait un regrettable précédent.
L'Afrique et le monde en développement en seront les plus grands perdants. N'attendons donc pas que se produise une situation très regrettable', prévient-il dans son communiqué.
Le G8 accueille les nouveaux régimes africains
Les révolutions en Egypte et en Tunisie et les nouveaux présidents de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Niger auront les honneurs du G8 qui s’ouvre ce jeudi. De nouveaux prêts devraient être accordés à la Tunisie et à l’Egypte par la Banque mondiale alors que les pays du G8 restent incapables d’honorer leurs promesses en matière d’aide publique au développement en Afrique. La Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Niger et la Tunisie sont les pays invités au sommet du G8 qui se tient les 26 et 27 mai prochains à Deauville, en France. Ce raz-de-marée politique africain à l’occasion d’une rencontre, où l’Afrique est souvent absente, s’explique par les bouleversements politiques qu’ont connus certains pays de la région, la plupart issus de la zone d’influence de la France qui assure la présidence du G8 et du G20. Une session de travail avec les Premiers ministres égyptiens et tunisiens est prévue ce vendredi. « La présidence française du G8 soutient ces transitions démocratiques et lancera un partenariat renforcé et de long terme, avec les pays de la région engagés en soutien aux sociétés civiles et aux réformes économiques et sociales, notamment en direction de la jeunesse », explique un document officiel.
Cette rencontre à laquelle participeront les institutions de Bretton Woods sera l’occasion d’annoncer leur contribution au développement de ces pays d’Afrique du Nord. La Tunisie pourrait ainsi bénéficier, selon un communiqué de la Banque mondiale publié ce mardi d’« un milliard de dollars » sous la forme de soutien budgétaire et d’appui aux projets d’investissement. Cela en plus des 500 millions déjà mis à disposition dans le cadre d’une initiative multilatérale impliquant notamment la Banque africaine de développement (BAD). Quant à l’Egypte, la BM devrait lui consacrer 4,5 milliards de dollars dont un milliard pour soutenir le budget de cette année. Cet appui budgétaire sera lié « à l’amélioration de la gouvernance et à la recherche d’une plus grande ouverture », précise le communiqué. De même, « une aide supplémentaire d’un milliard de dollars sera disponible l’an prochain en cas de progrès ». Le reste de l’enveloppe sera réparti en « prêts à l’investissement en faveur de projets précis, de garanties et de financements pour les entreprises et la couverture des risques politiques ».
Aide publique : le G8 n’a pas encore tenu ses promesses
Quant aux discussions avec les autres pays africains, la Côte d’Ivoire, le Niger et la Guinée, dont les chefs de l’Etat sont « nouvellement élus » sont conviés « à participer au dialogue élargi sur l’Afrique ». Sa place dans la gouvernance mondiale, la gestion des crises régionales et la question de la sécurité au Sahel et au Soudan devraient être quelques uns des sujets abordés avec les chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président sénégalais Abdoulaye Wade qui est un fidèle des sommets du G8. En outre, les responsables africains seront invités par la présidence française à se soumettre à un exercice initié par le Canada l’année dernière. « L’effort de transparence » des pays du G8, notamment en ce qui concerne les engagements pris en matière de santé et la sécurité alimentaire, devrait être ainsi « élargi » aux Etats africains.
Pour ce qui est de l’Aide publique au développement (APD), si les pays du G8 se réjouissent de représenter « près de 70% du total de l’APD mondiale » et d’en consacrer 36% au continent africain, les pays riches restent en deçà des promesses du sommet de Gleneagles. « Sur les 25 milliards de dollars supplémentaires promis par le G8 en 2005, le continent le plus pauvre du monde n’en a reçu que onze », soulignait en avril dernier l’Organisation internationale pour la coopération et le développement économique (OCDE).
Cette rencontre à laquelle participeront les institutions de Bretton Woods sera l’occasion d’annoncer leur contribution au développement de ces pays d’Afrique du Nord. La Tunisie pourrait ainsi bénéficier, selon un communiqué de la Banque mondiale publié ce mardi d’« un milliard de dollars » sous la forme de soutien budgétaire et d’appui aux projets d’investissement. Cela en plus des 500 millions déjà mis à disposition dans le cadre d’une initiative multilatérale impliquant notamment la Banque africaine de développement (BAD). Quant à l’Egypte, la BM devrait lui consacrer 4,5 milliards de dollars dont un milliard pour soutenir le budget de cette année. Cet appui budgétaire sera lié « à l’amélioration de la gouvernance et à la recherche d’une plus grande ouverture », précise le communiqué. De même, « une aide supplémentaire d’un milliard de dollars sera disponible l’an prochain en cas de progrès ». Le reste de l’enveloppe sera réparti en « prêts à l’investissement en faveur de projets précis, de garanties et de financements pour les entreprises et la couverture des risques politiques ».
Aide publique : le G8 n’a pas encore tenu ses promesses
Quant aux discussions avec les autres pays africains, la Côte d’Ivoire, le Niger et la Guinée, dont les chefs de l’Etat sont « nouvellement élus » sont conviés « à participer au dialogue élargi sur l’Afrique ». Sa place dans la gouvernance mondiale, la gestion des crises régionales et la question de la sécurité au Sahel et au Soudan devraient être quelques uns des sujets abordés avec les chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président sénégalais Abdoulaye Wade qui est un fidèle des sommets du G8. En outre, les responsables africains seront invités par la présidence française à se soumettre à un exercice initié par le Canada l’année dernière. « L’effort de transparence » des pays du G8, notamment en ce qui concerne les engagements pris en matière de santé et la sécurité alimentaire, devrait être ainsi « élargi » aux Etats africains.
Pour ce qui est de l’Aide publique au développement (APD), si les pays du G8 se réjouissent de représenter « près de 70% du total de l’APD mondiale » et d’en consacrer 36% au continent africain, les pays riches restent en deçà des promesses du sommet de Gleneagles. « Sur les 25 milliards de dollars supplémentaires promis par le G8 en 2005, le continent le plus pauvre du monde n’en a reçu que onze », soulignait en avril dernier l’Organisation internationale pour la coopération et le développement économique (OCDE).
Deuxième rencontre entre Jacob Zuma et Mouammar Kadhafi à Tripoli
Le président sud-africain Jacob Zuma, membre du panel de haut niveau de l’Union africaine pour la résolution du conflit libyen, se rendra lundi. Il doit discuter avec le colonel Mouammar Kadhafi d’une stratégie qui permettrait au No 1 libyen de quitter le pouvoir, a indiqué ce mercredi la présidence sud-africaine, comme le rapporte Le Point. Jacob Zuma s’était déjà rendu à Tripoli le 10 avril avec une délégation de haut niveau de l’Union africaine pour négocier une trêve entre le colonel Kadhafi et les rebelles libyens. Mais les rebelles avaient refusé la trêve, réclamant avant toute chose le départ de Muammar Kadhafi, précise Le Point.
Burkina Faso : les enseignants en "grève illimitée", le mouvement se durcit
Les enseignants du secondaire (collège et lycée) au Burkina Faso sont en "grève illimitée" depuis lundi, rapporte RFI. Le mouvement, qui se durcit, est soutenu par des milliers d’élèves. Ces derniers ont mis le feu au siège du parti présidentiel et ont incendié la résidence du président Blaise Compaoré à Gaoua, dans l’Ouest du pays tandis que, à Ouagadougou, de jeunes manifestants brûlaient des pneus et cassaient des vitres des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement secondaire. Les enseignants burkinabès revendiquent une hausse des salaires et dénoncent des classes surchargées.
Egypte : HOsni Moubarak et ses fils seront jugés !!!
L’ancien Rais égyptien Hosni Moubarak et ses deux fils, Alaa et Gamal, seront jugés sur leurs responsabilités dans le cadre de la mort de plus de 800 manifestants pendant la révolte de ce début d’année rapporte l’Agence Mena. Ils devront aussi rendre des comptes sur l’origine de leur fortune, estimée à plusieurs milliards de dollars. La semaine dernière, Suzanne Thabet, épouse Moubarak, avait annoncé rendre sa fortune à l’état
ADN DSK : la police américaine dément avoir donné des informations...
Contrairement à ce qui avait été annoncé hier, lundi, par les médias internationaux, la police américaine a démenti avoir fourni des informations sur de l’ADN de DSK qui aurait été retrouvé sur les vêtement de Nassifatou Diallo, la femme qui l’accuse de viol. La prochaine audience est prévue pour le 6 juin prochain, c’est à cette audience que Dominique Strauss-Kahn plaidera ou non coupable, ce qui déterminera la suite du procès.