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Adis abéba
L'union Africaine peine à se faire entendre sur la Libye !!!
Les représentants de l’Union africaine favorisent toujours la voie diplomatique et tentent de donner un nouvel élan à la feuille de route qu’ils ont préparée pour une sortie de crise en Libye.
L'Union africaine (UA) était mercredi et jeudi réunie en mini-sommet extraordinaire à Addis-Abeba pour aborder le sujet du conflit en Libye. Une dizaine de chefs d'État africains ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon souhaitent faire entendre leurs voix, les précédents appels à un cessez-le-feu et à la négociation pour une solution politique n’ayant pas été suivis.
Mettre en œuvre "la feuille de route"
À Addis, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping s'est dit « convaincu que seule une solution politique peut apporter une paix durable et satisfaire les aspirations légitimes du peuple libyen à un destin choisi dans la liberté, la démocratie et l'État de droit ».
« À cet égard, la feuille de route de l'UA offre tous les éléments d'une telle solution. Encore faudrait-il qu'il nous soit donné l'opportunité de la mettre en œuvre », a-t-il lancé.
Ban Ki-moon de son côté, a de nouveau fait part au Premier ministre libyen Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi de « la nécessité urgente d'un vrai cessez-le-feu et de négociations sérieuses pour une transition vers un gouvernement qui satisfasse pleinement les aspirations du peuple libyen ».
Transition vers des élections démocratiques
Dès le début de l’intervention militaire de la coalition internationale en Libye en février dernier, l’UA s’était dit hostile à cette solution. Elle leur préférait la voie diplomatique, et avait engagé alors une médiation visant à faire accepter une feuille de route par les deux parties libyennes, insurgés et pro-Kaddafi.
L’UA continue également de plaider pour l’acheminement de l’aide humanitaire auprès des civils et pour l'instauration d'une période de transition et de dialogue conduisant à des élections démocratiques.
Le régime de Mouammar Kaddafi a très rapidement accepté ces propositions, mais le Conseil national de la transition (CNT), au nom des rebelles, a posé comme préalable le départ du colonel Kaddafi et de ses fils.
Jacob Zuma à la rescousse
Les précédentes rencontres de hauts représentants de l'UA avec l'Union européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU « n'ont pas permis d'ouvrir la voie à une vision commune de la solution politique », a déploré Jean Ping.
Le président sud-africain Jacob Zuma a lui fait savoir qu’il se rendrait en Libye lundi prochain « en tant que membre du panel de haut niveau de l'Union africaine pour la résolution du conflit libyen ». Zuma tentera sur place de convaincre Mouammar Kaddafi de mettre au point « une stratégie de sortie de crise », selon une source à la présidence sud-africaine.
De son côté, l’Otan, à la tête des opérations militaires en Libye depuis le 31 mars, demeure inflexible et a intensifié ses frappes sur Tripoli, près de la résidence de Mouammar Kaddafi, entendant ainsi précipiter la chute du régime libyen
L'Union africaine (UA) était mercredi et jeudi réunie en mini-sommet extraordinaire à Addis-Abeba pour aborder le sujet du conflit en Libye. Une dizaine de chefs d'État africains ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon souhaitent faire entendre leurs voix, les précédents appels à un cessez-le-feu et à la négociation pour une solution politique n’ayant pas été suivis.
Mettre en œuvre "la feuille de route"
À Addis, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping s'est dit « convaincu que seule une solution politique peut apporter une paix durable et satisfaire les aspirations légitimes du peuple libyen à un destin choisi dans la liberté, la démocratie et l'État de droit ».
« À cet égard, la feuille de route de l'UA offre tous les éléments d'une telle solution. Encore faudrait-il qu'il nous soit donné l'opportunité de la mettre en œuvre », a-t-il lancé.
Ban Ki-moon de son côté, a de nouveau fait part au Premier ministre libyen Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi de « la nécessité urgente d'un vrai cessez-le-feu et de négociations sérieuses pour une transition vers un gouvernement qui satisfasse pleinement les aspirations du peuple libyen ».
Transition vers des élections démocratiques
Dès le début de l’intervention militaire de la coalition internationale en Libye en février dernier, l’UA s’était dit hostile à cette solution. Elle leur préférait la voie diplomatique, et avait engagé alors une médiation visant à faire accepter une feuille de route par les deux parties libyennes, insurgés et pro-Kaddafi.
L’UA continue également de plaider pour l’acheminement de l’aide humanitaire auprès des civils et pour l'instauration d'une période de transition et de dialogue conduisant à des élections démocratiques.
Le régime de Mouammar Kaddafi a très rapidement accepté ces propositions, mais le Conseil national de la transition (CNT), au nom des rebelles, a posé comme préalable le départ du colonel Kaddafi et de ses fils.
Jacob Zuma à la rescousse
Les précédentes rencontres de hauts représentants de l'UA avec l'Union européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU « n'ont pas permis d'ouvrir la voie à une vision commune de la solution politique », a déploré Jean Ping.
Le président sud-africain Jacob Zuma a lui fait savoir qu’il se rendrait en Libye lundi prochain « en tant que membre du panel de haut niveau de l'Union africaine pour la résolution du conflit libyen ». Zuma tentera sur place de convaincre Mouammar Kaddafi de mettre au point « une stratégie de sortie de crise », selon une source à la présidence sud-africaine.
De son côté, l’Otan, à la tête des opérations militaires en Libye depuis le 31 mars, demeure inflexible et a intensifié ses frappes sur Tripoli, près de la résidence de Mouammar Kaddafi, entendant ainsi précipiter la chute du régime libyen
Libye
G8 - Libye : la Russie favorable au départ de Kaddafi
Moscou, qui pourrait mener une médiation dans la crise libyenne, a signé la déclaration du G8 réclamant le départ de Mouammar Kaddafi.
« Mouammar Kaddafi doit quitter le pouvoir. » Finalement, la Russie s’est rangée vendredi 27 mai derrière cette injonction des dirigeants occidentaux qui réclament le retrait du numéro un libyen, en paraphant la déclaration finale des leaders mondiaux réunis en somment du G8 à Deauville (France).
« Nous pensons que le colonel Kaddafi a perdu sa légitimité au regard de ses actions, a ajouté Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères. Bien entendu, nous avons besoin de l'aider à partir », a-t-il précisé.
Le président Dmitri Medvedev a même affirmé à l'issue du G8, que « le monde ne considère plus Mouammar Kaddafi comme le leader libyen ».
« Kaddafi et le gouvernement libyen ne sont pas parvenus à assumer leur responsabilité de protection du peuple libyen et ont perdu toute légitimité. Il n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique. Il doit partir », dit le texte adopté par le G8.
Médiation
Jeudi, la Russie avait affirmé en effet avoir été saisie par les Occidentaux, mais aussi par Tripoli, d'une demande de médiation dans le conflit libyen. « Des demandes ont été exprimées pour que la Russie assume un rôle de médiateur dans le but de régler la situation en Libye », avait dit à la presse Natalia Timakova, porte-parole du président Dmitri Medvedev.
Vendredi, le président russe a annoncé l'envoi d'un émissaire à Benghazi, tandis que Nicolas Sarkozy reconnaissait un « besoin de la Russie » dans la crise libyenne, sans employer pour autant le terme précis de « médiation ».
La Russie avait jusqu'à présent vivement critiqué l’intervention militaire de l’Otan, jugeant que les Occidentaux détournaient le sens d'une résolution de l’ONU autorisant initialement une intervention pour protéger les populations
« Mouammar Kaddafi doit quitter le pouvoir. » Finalement, la Russie s’est rangée vendredi 27 mai derrière cette injonction des dirigeants occidentaux qui réclament le retrait du numéro un libyen, en paraphant la déclaration finale des leaders mondiaux réunis en somment du G8 à Deauville (France).
« Nous pensons que le colonel Kaddafi a perdu sa légitimité au regard de ses actions, a ajouté Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères. Bien entendu, nous avons besoin de l'aider à partir », a-t-il précisé.
Le président Dmitri Medvedev a même affirmé à l'issue du G8, que « le monde ne considère plus Mouammar Kaddafi comme le leader libyen ».
« Kaddafi et le gouvernement libyen ne sont pas parvenus à assumer leur responsabilité de protection du peuple libyen et ont perdu toute légitimité. Il n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique. Il doit partir », dit le texte adopté par le G8.
Médiation
Jeudi, la Russie avait affirmé en effet avoir été saisie par les Occidentaux, mais aussi par Tripoli, d'une demande de médiation dans le conflit libyen. « Des demandes ont été exprimées pour que la Russie assume un rôle de médiateur dans le but de régler la situation en Libye », avait dit à la presse Natalia Timakova, porte-parole du président Dmitri Medvedev.
Vendredi, le président russe a annoncé l'envoi d'un émissaire à Benghazi, tandis que Nicolas Sarkozy reconnaissait un « besoin de la Russie » dans la crise libyenne, sans employer pour autant le terme précis de « médiation ».
La Russie avait jusqu'à présent vivement critiqué l’intervention militaire de l’Otan, jugeant que les Occidentaux détournaient le sens d'une résolution de l’ONU autorisant initialement une intervention pour protéger les populations
Soudan
Les autorités de Karthoum ont annoncé jeudi être prêtes pour une reprise des négociations avec le Sud-Soudan sur la région disputée d’Abyei, occupée depuis samedi par les troupes soudanaises, rapporte Africa n°1. Les discussions, organisée par l’Union africaine, sont prévues ce samedi à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
Sénégal
27 organisations politiques et des mouvements citoyens comptent réunir toutes leurs forces pour présenter un candidat afin de faire partir Wade en 2012.