Pour se sauver de la Côte d`Ivoire : Comment des proches de Gbagbo ont "dealé" avec les Frci / Entre 5 à 25 millions FCFA payés pour fuir
C’est une exclusivité de `` La lettre du continent `` (Lc), le bimensuel d`informations confidentielles.
Des proches de l’ancien régime ivoirien auraient payé de fortes sommes d’argent pour quitter la Côte d’Ivoire, craignant pour leur sécurité pendant les violents affrontements post-électoraux.
Les sommes varient, selon la LC, de 5 à 25 millions de francs CFA. Pour fuir la chasse aux sorcières lancée par le nouveau régime en place et se refugier à l’étranger, des partisans de Laurent Gbagbo, le président déchu le 11 avril 2011, n’hésitaient pas à mettre la main à la poche.
Le deal est organisé à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, principalement entre Noé (la dernière localité ivoirienne avant le Ghana) et Elubo (la première localité ghanéenne à la frontière).
Et pour avoir déposé un peu plus d’argent sur la table, nos clandestins bénéficient d’une escorte militaire faite de soldats reconnus comme des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Ce qui indique clairement que cette filière est organisée par les FRCI. `` La lettre du continent `` cite même un haut commandant de cette force comme le principal organisateur de ce réseau de fuite des personnalités et autres militants de l`ancien régime, du pays.
Des ministres du gouvernement de Guillaume Soro seraient également impliqués.
Ainsi, le journal annonce que l’ex-directeur administratif et financier du palais de la présidence de la République, Jacques Anouma, l’ex-directeur général du Port autonome d’Abidjan (PAA), Marcel Gossio, le président de l’Union des nouvelles générations (UNG) et gendre de Laurent Gbagbo, Stéphane Kipré, auraient eu recours à ce circuit pour fuir le pays.
Il parle également du leader de la jeunesse patriotique, Charles Blé Goudé, très recherché par le pouvoir en place, qui aurait été exfiltré vers le Ghana par ladite filière.
Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi sous Laurent Gbagbo, se trouverait actuellement entre le Ghana et le Bénin.
Il ferait le go-between entre les deux pays.
Mais selon ‘’La lettre du continent’’, le ‘’Général de la rue’’, comme aimaient à l’appeler ses partisans, séjournerait au Bénin dans une petite maison située dans le quartier Abomey-Calavi.
Il ne sortirait qu’à la tombée de la nuit, entouré de deux gardes du corps.
Charles Blé Goudé se rendrait fréquemment, selon le confrère, au Ghana.
Le Ghana, le Bénin et le Togo ont accueilli de nombreux refugiés ivoiriens depuis le déclenchement de la guerre postélectorale qui s’est soldée par la prise du pouvoir par Alassane Ouattara, investi le 21 mai dernier à Yamoussoukro en présence d’une vingtaine de chefs d’Etats et d’institutions internationales.
Avec la filière de l’axe Côte d’Ivoire-Ghana, c’est une nouvelle affaire qui vient éclabousser les forces armées ivoiriennes, après les exactions sur les populations civiles dont elles sont accusées.
Des proches de l’ancien régime ivoirien auraient payé de fortes sommes d’argent pour quitter la Côte d’Ivoire, craignant pour leur sécurité pendant les violents affrontements post-électoraux.
Les sommes varient, selon la LC, de 5 à 25 millions de francs CFA. Pour fuir la chasse aux sorcières lancée par le nouveau régime en place et se refugier à l’étranger, des partisans de Laurent Gbagbo, le président déchu le 11 avril 2011, n’hésitaient pas à mettre la main à la poche.
Le deal est organisé à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, principalement entre Noé (la dernière localité ivoirienne avant le Ghana) et Elubo (la première localité ghanéenne à la frontière).
Et pour avoir déposé un peu plus d’argent sur la table, nos clandestins bénéficient d’une escorte militaire faite de soldats reconnus comme des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Ce qui indique clairement que cette filière est organisée par les FRCI. `` La lettre du continent `` cite même un haut commandant de cette force comme le principal organisateur de ce réseau de fuite des personnalités et autres militants de l`ancien régime, du pays.
Des ministres du gouvernement de Guillaume Soro seraient également impliqués.
Ainsi, le journal annonce que l’ex-directeur administratif et financier du palais de la présidence de la République, Jacques Anouma, l’ex-directeur général du Port autonome d’Abidjan (PAA), Marcel Gossio, le président de l’Union des nouvelles générations (UNG) et gendre de Laurent Gbagbo, Stéphane Kipré, auraient eu recours à ce circuit pour fuir le pays.
Il parle également du leader de la jeunesse patriotique, Charles Blé Goudé, très recherché par le pouvoir en place, qui aurait été exfiltré vers le Ghana par ladite filière.
Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi sous Laurent Gbagbo, se trouverait actuellement entre le Ghana et le Bénin.
Il ferait le go-between entre les deux pays.
Mais selon ‘’La lettre du continent’’, le ‘’Général de la rue’’, comme aimaient à l’appeler ses partisans, séjournerait au Bénin dans une petite maison située dans le quartier Abomey-Calavi.
Il ne sortirait qu’à la tombée de la nuit, entouré de deux gardes du corps.
Charles Blé Goudé se rendrait fréquemment, selon le confrère, au Ghana.
Le Ghana, le Bénin et le Togo ont accueilli de nombreux refugiés ivoiriens depuis le déclenchement de la guerre postélectorale qui s’est soldée par la prise du pouvoir par Alassane Ouattara, investi le 21 mai dernier à Yamoussoukro en présence d’une vingtaine de chefs d’Etats et d’institutions internationales.
Avec la filière de l’axe Côte d’Ivoire-Ghana, c’est une nouvelle affaire qui vient éclabousser les forces armées ivoiriennes, après les exactions sur les populations civiles dont elles sont accusées.
Mercredi 15 Juin
a peine sorti de la clandestinité, le journal "le temps" vient d'être interdit de par ution par le régime de l'auto proclamé Ouattara !!!
DU TAC AU TAC
Comment entrer au « Dioulabougou » ?
« Le Dioulabougou ! » Voilà comment les Ivoiriens ont surnommé le pouvoir de Ouattara. Déjà !
Pour certains, c’est le Gouvernement qui est le Dioulabougou.
Pour d’autres, c’est même l’ensemble du régime Ouattara.
Comment entrer au Dioulabougou ?
Simple.
Etre adepte des coups d’Etat.
Ingrat.
Avoir une haine pour Gbagbo et la refondation.
Accepter l’exploitation de la France.
Ne considérer la loi que lorsqu’elle frappe les Gbagbo.
Cautionner le génocide des Wê pour donner leurs terres aux gens.
Etre complice de l’épuration des Bété.
Faire la réconciliation entre vainqueurs pendant que des villages sont massacrés.
Etre content des pillages des biens d’autrui.
Avoir la force de soutenir un mensonge.
Prôner la paix en faisant des morts.
Etre content de voir les opposants au chômage.
En prison.
A l’hôpital ou au cimetière.
Aimer la pensée unique.
Entrer au Dioulabougou, c’est bien facile.
Le journaliste Germain Séhoué lui-même est également suspendu pour deux mois.